Dans la vie quotidienne une précision de l’ordre d’une minute sur la détermination du temps est suffisante. En réalité, une échelle de temps dont l’exactitude et la stabilité sont de l’ordre de quelques 10-15 secondes reste fondamentale. De nombreuses d’applications utilisent des bases de temps très précises. Certaines d’entre elles n’auraient même pas pu voir le jour si nous ne pouvions déterminer le temps avec une aussi grande exactitude.

Dans un premier temps, les progrès en télécommunication résultent des progrès de la mesure du temps et des fréquences.

En effet, l’oscillateur interne d’un téléphone portable doit avoir des qualités suffisantes pour que son canal d’émission « n’empiète » pas sur les canaux voisins, attribués à d’autres utilisateurs.

De nombreuses communications, notamment par satellite ont le même support, la même ligne. Ainsi, on comprime un fragment de conversation et on le transmet dans la ligne. De l’autre côté de la ligne on décomprime ce fragment et on le transmet au bon récepteur. Dès lors, la synchronisation entre le poste d’émission et le poste de réception doit être parfaite, pour que les conversations entre les différents interlocuteurs ne se mélangent pas.

Une deuxième application constitue le positionnement à l’aide de la navigation. Les avions, les bateaux, les trains et même les automobiles sont aujourd’hui équipés de récepteur GPS. Ceux-ci leur permettent de connaître en temps réel leur position, avec une précision de l’ordre d’une dizaine de mètres. Ce processus serait impossible si les satellites de la constellation GPS ne possédaient pas une horloge atomique à leur bord.

Enfin, la recherche fondamentale et particulièrement l’astronomie, ont des besoins sans cesse grandissants dans le domaine de la mesure du temps et des fréquences. Par exemple, les tests de la théorie de la relativité exigent des échelles de temps ayant une grande stabilité à long terme. Tout comme l’étude des pulsars millisecondes et la radio astronomie VLBI.

Source : http://perso.utinam.cnrs.fr